Installées devant le siège de l’agglomération et derrière le centre technique communautaire, les 12 nouvelles ruches paraissent bien calmes. Il suffit de s’approcher d’un peu plus près pour voir entrer et sortir des dizaines de petites abeilles ramenant leur butin au cœur de ces « usines » à miel. Cette nouvelle implantation correspond à l’engagement de SQY pour la protection des abeilles et le développement de l’installation de ruches sur son territoire.
« Je suis toujours intéressé pour installer de nouvelles ruches à SQY », explique Amor Kaabia, apiculteur à Trappes depuis 10 ans. « J’élève moi-même les reines. Mes abeilles sont un croisement avec les variétés locales. Elles sont peu agressives et très résistantes. »
Un détail qui a son importance car les sentinelles de l’environnement doivent affronter bien des dangers. Outre les frelons asiatiques, le gel, les températures hivernales et la sécheresse ne sont pas propices à leur épanouissement.
« Je travaille seul, 10 heures par jour »
Prendre soin des abeilles et récolter le miel demandent beaucoup de temps. Cette activité d’apiculture Amor Kaabia l’a découverte il y a 20 ans en Tunisie. Lorsque qu’il arrive en France, après avoir travaillé plusieurs années dans différents pays d’Europe, il décide de parfaire sa formation et de lancer sa propre activité en installant ses premières ruches à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Petit à petit, son activité se développe pour atteindre un cheptel d’environ 200 ruches, réparties aux quatre coins des Yvelines. « Je recherche toujours des lieux pour implanter mes ruches. Ce n’est pas si simple car il faut de l’espace et le mieux est d’avoir des champs et des espaces naturels tout autour. »
Une partie de la récolte des 12 ruches sera distribuée aux salariés de l’hôtel d’agglomération et l’autre sera vendue par l’apiculteur dans son atelier à Trappes ou sur les marchés de Trappes et de Montigny-le-Bretonneux.