En 2008, l’agglomération définit le concept de trame verte et bleue (TVB). L’objectif : connaître et protéger ce maillage alliant espaces naturels, continuités écologiques et réservoirs de biodiversité – étendue désormais à l’échelle des 12 communes – et l’intégrer dans les stratégies de développement du territoire.
Traduite dans les documents d’urbanisme, la trame verte et bleue sous-tend de nombreuses actions qui visent à reconnecter les espaces naturels en contribuant à la reconquête de la biodiversité.
Un entretien sur-mesure
Dès 2008, l’agglomération adopte une gestion dite « différenciée » pour l’entretien des espaces verts.
- Elle proscrit l’utilisation de produits phytosanitaires au profit de solutions alternatives.
- Autre changement profond : les espaces verts ne sont plus considérés comme un tout, mais inventoriés et catégorisés.
- Les niveaux d’entretien, de « soigné à extensif », sont adaptés en fonction de leurs caractéristiques (localisation, usages, intérêt écologique…). Une gestion, plus respectueuse de l’environnement et de la santé humaine, qui engendre moins de bruit, de pollution, de détérioration des sols, de déchets verts…
SQY défend la biodiversité
Les champions de la traction !
Ils s’appellent Trésor (alias le « chef d’équipe »), Fakir, Velours, Ultime, Hector et Hermine, la « petite » dernière. Depuis janvier, ces chevaux de trait ardennais et bretons jouent de leur polyvalence dans les bois saint-quentinois : ramassage des corbeilles de déchets, fauchage du bord des chemins, débardage…
« Dès 2014-2015, nous avons remplacé les machines thermiques par de l’électrique et expérimenté de nouvelles techniques durables chez SMDA (Soins modernes des arbres) », explique Valentin Rodrigues, responsable du service environnement de cette entreprise trappiste. « Il y a 4 ans, nous sommes allés plus loin en intégrant cette nouvelle spécialisation ciblée, qui a séduit SQY pour l’entretien des bois et forêts communautaires. » Emmenés par Gilles Marty et Johnny Harlay, spécialistes de la traction animale, ces doux géants de 900 kg se glissent entre les futaies, sans tasser le sol ni perturber la faune. Sans bruit ni pollution, ces précieux auxiliaires préservent la régénération de la forêt tout en limitant l’impact sur le milieu naturel.