Jacques Sarrazin : « Pour un golfeur vivre la Ryder Cup c’est le rêve ! »
Jacques Sarrazin est retraité et président de la section senior de l’association sportive du Blue Green de Trappes. Pendant la Ryder Cup, il sera responsable bénévole d’une trentaine de commissaires sur le trou n°12.
"J’ai débuté le golf il y a plus de 20 ans un peu par hasard. Il y avait le Golf de la base de loisirs près de chez moi, alors j’y suis allé. Au départ, je jouais une fois par mois. Depuis que je suis à la retraite, c’est trois fois par semaine ! Lorsque l’on a un travail avec des responsabilités, le golf c’est un formidable outil de détente. Pour jouer correctement, on ne peut penser qu’à ça ! Notre association sportive du Blue Green gère depuis de nombreuses années le trou numéro 12 pendant l’Open de France. Depuis un an, je suis le responsable des commissaires du trou.
Pour la Ryder Cup, avec d’autres membres, j’ai candidaté et nous avons été retenus pour faire le même travail d’organisation. Ça va être fabuleux de voir les joueurs de si près. Pendant la Ryder Cup, c’est également exceptionnel d’aller les voir s’entraîner au practice dès 6 h 30 du matin. Ils ont un tel niveau de jeu, on est forcément impressionné. En les observant, on étudie leur technique et on analyse leur stratégie. Pendant la Ryder Cup, les joueurs attaquent davantage, c’est plus impressionnant que lors des autres tournois. L’ambiance y est également incroyable. D’habitude, La Ryder Cup, je la suis à la télévision. Là je vais la vivre en live et en plus, c’est tout près de chez moi, ici à SQY ! C’est fantastique. Cette compétition est pleine d’émotions, pour un golfeur, y être, c’est un rêve ! »
Françoise Marguery, « c’est extraordinaire d’être dans les coulisses d’un tel tournoi »
Dans la famille de Françoise, tout le monde est passionné de golf. Pour la première fois, elle va vivre une Ryder Cup de l’intérieur comme commissaire d’un des 18 trous de L’Albatros.
Membre du club du golf Isabella à Plaisir, Françoise s’est essayée à ce sport sur le tard.
« Mon mari était golfeur, au départ ça ne me disait rien et puis j’ai essayé et je suis devenue mordue, avoue-t-elle en riant. C’est formidable d’être dans les coulisses d’un tel tournoi. Être ainsi au coeur du système, en immersion, c’est extraordinaire. Imaginez, c’est comme les Jeux olympiques ou la Coupe du monde de football ! Quand on est passionné, voir les joueurs d’aussi près permet de voir précisément leur technique, leur stratégie et même leurs tics (rires). On va admirer les meilleurs joueurs du monde, surtout les Américains qui ne viennent presque jamais en France.
On rêvait de voir cette Ryder Cup en France et là, en plus, c’est chez nous à SQY ! On ne pouvait pas manquer ça. Je vais y être tous les jours, dès 6 h 30, pour vérifier que tout est en place sur le trou n°12. Vérifier les cordages, le matériel, briefer les équipes… J’ai fait cela pendant 10 ans sur l’Open de France. Là, avec l’organisation de l’European tour, j’espère que l’on n’aura pas trop de contraintes et de pression. Je suis très excitée à l’idée de vivre cette Ryder Cup. J’ai vraiment hâte d’y être. »
Sylvain Nicol : « Être au plus près des champions. »
Sylvain Nicol, 39 ans, habite Magny-les-Hameaux avec sa femme et leur petite Chloé. Il est ingénieur informatique au Technocentre Renault, à Guyancourt.
Bénévole aguerri de l’Open, il sera l’un des Hole Marshalls (« commissaires de trou ») sélectionné pour la Ryder Cup.
La découverte du golf
« Je devais avoir 12 ans. À l’époque, j’habitais les Bouches-du-Rhône et il y avait un club dans ma commune. J’ai commencé, tout simplement… et je suis licencié depuis 27 ans. Dans ce sport, j'aime la performance ! Chaque fois que je me retrouve sur un parcours, je n’ai qu’une envie : mieux jouer que la fois précédente. Mais mon jeu étant ce qu’il est, je n’atteins jamais l’objectif que je m’étais fixé… et je n’ai qu’une idée, c’est y retourner ! Comme je n’ai pas de golfeurs dans mon entourage, je joue en général avec les personnes inscrites sur le même créneau. Mais ça pourrait changer. Il y a quelques mois, ma fille de 6 ans a tapé ses premières balles. Je l’ai emmenée sur le parcours et ça a l’air de lui plaire. C’est chouette… »
Le bénévolat
« Il y a 6 ans, j’ai rejoint le Golf Club Castelfortain, que j’ai quitté depuis. Chaque année, le Club constituait une équipe de bénévoles pour l’Open. C’est comme ça que j’ai commencé. Ma principale motivation, c’est de pouvoir observer de près tous ces talents, et d’apprendre en les regardant. Mon expérience à l’Open m’a permis d’être sélectionné pour la Ryder Cup. Je serai Hole Marshall (« commissaire de trou »). Mon rôle consistera notamment à guider les spectateurs sur le fairway, afin qu’ils ne marchent pas sur le parcours, et à garder les yeux sur la balle. »
La Ryder Cup
« C’est une compétition dont l’aura est planétaire : l’équivalent des JO pour le monde golfique ! Tous les pros veulent y participer… mais il n’y aura que les 24 meilleurs (NDLR : Européens et Américains). C’est un rendez-vous que je ne pouvais pas manquer. »
Paul Angelier : « Savoir gérer efficacement toutes les situations. »
Paul Angelier, 68 ans, est arrivé à Montigny-le-Bretonneux en 1978. Cet ingénieur à la retraite, bénévole chez Emmaüs Trappes depuis une dizaine d’années, est membre de l’association sportive Golf SQY. Il sera l’un des commissaires de la Ryder Cup. J’ai commencé à jouer à 35 ans, au Blue Green de l’Île de loisirs.
J’ai pris mes premiers cours à l’UCPA. Pendant six mois, j’en ai bavé… Heureusement, des amis s’y sont mis en même temps que moi. Ça motive ! Et l’avantage, c’est qu’on peut jouer à tout âge, contrairement au tennis. Ma compagne est golfeuse et on ne part jamais en vacances sans nos clubs. © Christian Lauté Depuis 5 ans, je suis trésorier de l’AS Golf SQY, et « commissaire de trou » durant l’Open.
J’aime cette ambiance, très conviviale, les liens qui se créent entre bénévoles. Mais ça n’empêche qu’on est là pour travailler. L’an dernier, je suis resté deux heures dans un camion à attendre l’évacuation des joueurs à cause de la pluie…
Sur l’Open, le public est en majorité composé de golfeurs, qui respectent l’étiquette. Ce sera peut-être moins évident de faire respecter le silence avec les dizaines de milliers de spectateurs de la Ryder Cup. Mais on veillera au grain ! »