Mettre en place le compostage résidentiel

Avec quatre sites déjà en service, la dynamique du compostage résidentiel est lancée ! Pour mettre toutes les chances de son côté, le projet doit répondre à quelques critères :

• un ou deux « référents » motivés (pour vérifier les qualités des apports, retourner le compost…),
• au moins dix foyers prêts à participer au compostage,
• un accord du bailleur (ou du syndic),
• un espace commun accessible à tous pour installer les composteurs,
• des débouchés – massifs, jardinières… – pour cette future production.

Un travail d’équipe

Des conditions (plus que) réunies à la résidence Jardins des arts. « L’an dernier, j’ai participé au Défi zéro déchet. J’ai pris conscience de tout ce que je mettais à la poubelle, et réalisé que plus de la moitié de ces déchets aurait pu être transformée en compost ! », explique Brigitte Rouix, retraitée de l’Éducation nationale et présidente du conseil syndical. « Quand j’ai lu un article dans SQY MAG sur l’installation de composteurs collectifs, je me suis dit : Pourquoi pas nous ? »

Entre la visite du maître-composteur de SQY – qui a validé la faisabilité du projet – et le vote de la résolution par les copropriétaires, plusieurs mois se sont écoulés.

Un temps de maturation nécessaire… « Plusieurs résidents, aussi motivés que moi, m’ont activement soutenue. Sans ce travail d’équipe, ça n’aurait pas marché ! Nous avons pris le temps de répondre à toutes les interrogations : non, le compost n’est pas « un tas de fumier qui sent mauvais » ; il n’attire pas « les bêtes »… Et, progressivement, nous avons suscité l’adhésion d’une majorité de résidents autour de cette activité intergénérationnelle », indique-t-elle.

Conseils et formation qualifiante

Le 28 septembre, les bacs en bois installés par SQY sur un carré d’herbe ombragé ont été mis en service, sous la houlette d’un maître-composteur, par les copropriétaires eux-mêmes. Sur le bioseau remis à chacun d'entre eux, un petit rappel des déchets compostables : épluchures de fruits et légumes, marc de café, coquilles d’oeufs… Sans oublier les coordonnées du service Déchets qui assurera le SAV.

« SQY forme les référents de site pendant une journée. J’ai vraiment apprécié ce temps d’échanges, très axé sur la pratique », souligne Brigitte Rouix. « Cette formation m’a confortée dans l’idée que le référent a un rôle d’animateur, de pédagogue plutôt que de gendarme. À nous maintenant de faire en sorte que ça marche ! »