Le point commun entre votre VTT ou votre voiture et un autobus, une machine agricole ou encore une monoplace de Formule 1 ? Tous ces engins ont de fortes chances d’être équipés de roulements, de joints ou d’un système de lubrification développés par SKF !
« Notre gamme de produits et de services s’adresse aux constructeurs de nombreux secteurs industriels : automobile, ferroviaire, énergies, médical… Nos solutions permettent de réduire le frottement et les émissions de CO2 tout en augmentant la performance des machines. SKF est présent dans plus de 130 pays et compte 3 000 collaborateurs en France, dont 220 sont rattachés au siège ignymontain », précise le directeur du site, Jean- Sylvain Migliore.
Un centre névralgique
En 2018, le roulementier suédois a signé un partenariat avec la Fédération française de cyclisme pour mettre son savoir-faire et son expertise technique au service des équipes de France sur piste et en VTT.
« Nous avons des usines, des centres d’essai et de R & D en région. Notre siège, à Saint-Quentin-en-Yvelines, est en quelque sorte notre centre névralgique. C’est une agglomération dynamique et attractive pour les entreprises, souligne Jean-Sylvain Migliore. Cette proximité avec le site olympique du Vélodrome et la Fédération française de cyclisme a permis de nouer des contacts avec Michel Callot et son équipe. Nous partageons aujourd’hui des objectifs communs, à l’image de la recherche de performance, et une ambition collective forte. »
Les Mondiaux sur piste 2022 et les Jeux olympiques et paralympiques 2024 représentent des enjeux majeurs pour les champions français. Dans une discipline comme la piste – complexe d’un point de vue mécanique et technologique – la victoire se jouera sur la performance sportive, mais aussi sur de nombreux détails techniques. La mission de SKF consiste à optimiser et à fiabiliser les équipements utilisés par l’équipe de France en proposant des solutions à façon.
Le ressenti des athlètes permet de faire évoluer des éléments parfois difficiles à quantifier.
Davantage de puissance
L’entreprise travaille notamment sur la « tribologie » (l’étude des forces de friction). L’objectif : permettre aux roulements d’atteindre des vitesses de rotation élevées, avec une grande précision et un faible frottement, afin de transmettre davantage de puissance ou d’en réduire la perte. « Notre équipe technique travaille en lien étroit avec les athlètes. Leur ressenti sur les machines nous permet de faire évoluer des éléments qui sont parfois difficiles à quantifier », explique Jean-Sylvain Migliore.
« On parle de watts de puissance, de millièmes de seconde, de centimètres… qui sont de l’ordre du détail. Mais au plus haut niveau, ce sont des détails qui peuvent changer la couleur d’une médaille… »