
Le groupe Facebook "SQY soutient ses commerçants" ne cesse de grandir
Chaque jour, les restaurants, commerces de bouche et boutiques en tout genre de SQY y publient leurs actualités et leurs nouveautés. Mis en place par SQY en mars dernier, ce groupe a permis à de nombreux commerces de se faire connaître, de proposer leurs produits et d’annoncer la mise en place de service de vente à emporter. Certains commerçants y sont particulièrement actifs.
C’est le cas de Secrets d’intérieur aux Clayes-sous-Bois
Ce magasin de décoration a dû fermer ses portes début novembre. Depuis, comme lors du premier confinement, Dominique Dugué, sa propriétaire, multiplie les projets et la communication sur les réseaux sociaux. « Lors du premier confinement, j’ai fait des vidéos avec une décoratrice pour donner des conseils aux clients. J’étais tous les jours sur Facebook et Instagram. Je suis extrêmement contente de l’aide et du soutien de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le groupe Facebook pour les commerçants de l’agglomération a très bien fonctionné. Il m’a aidé à acquérir de la notoriété. Par ailleurs, SQY m’a aussi permis de connaitre Petitscommerces.fr qui proposait des bons d'achat. Tout cela a participé au succès des ventes à la réouverture. J’ai récupéré, en deux mois, tout ce que j’avais perdu », explique Dominique Dugué qui doit aujourd’hui gérer le second confinement.
Depuis l’annonce de la fermeture des magasins, elle s’organise avec ses deux alternants et son mari pour créer un site Internet de vente en ligne. « Fermer aujourd’hui est une catastrophe. Cette période représente plus de 35 % de notre chiffre d’affaires annuel. Pour s’en sortir il fallait absolument mettre des articles à vendre en ligne ». Le site de secrets d’intérieur est en ligne depuis quelques jours et ça marche.
Une nouveauté : le visio-shopping
« Pour animer encore le site et les ventes je viens de créer le visio-shopping. Comme le visio-apéro ! Les personnes pourront me contacter de chez eux pour me dire ce qu’ils recherchent. Je serai en visio dans le magasin pour leur montrer des produits et donner des conseils de décoration ».
Aujourd’hui, les méthodes et le temps de travail de la commerçante ont complètement changé. Si elle n’ouvre pas la boutique, elle y est présente de 8 heures à 22 heures. Faute d’un chiffre d’affaire suffisant, c’est à contre cœur qu’elle doit mettre ses deux alternants en chômage partiel. « Ils ont été très motivés et m’ont énormément aidé pour le site. Comme ils sont jeunes, ils sont très à l’aise avec le digital et ils ont plein d’idées. Sans eux, la tache aurait été bien plus complexe. » Il faudra encore le soutien de ses clients pour sauver cette année bien compliquée pour les commerces de proximité.
Dominique n’a qu’une hâte, rouvrir sa boutique. « Pour moi, le digital ce n’est pas l’avenir du petit commerce. Moi, ce que j’aime, c’est le conseil et la vente directe. C’est cela mon véritable métier, pas de vendre sur Internet. J’attends avec impatience que les gens reviennent. J’en suis certaine, les clients ont un fort intérêt pour le commerce de proximité. Aujourd’hui la concurrence est déloyale avec les grandes enseignes et les supermarchés qui restent ouverts. Nous avons besoins que les habitants réaffirment, encore et toujours, leur attachement au commerce local. » À bon entendeur !
