En lien avec l’Atlas des paysages des Yvelines, l’objectif du plan paysage est de valoriser et préserver ses paysages. Il doit aboutir à un plan d’actions visant à placer le paysage au cœur des réflexions dans l’aménagement de l’agglomération.
Saint-Quentin-en-Yvelines, format paysage
- Donner une certaine cohérence dans les documents de planification du territoire (PLD/PCAET/PLU/…)
- Identifier les paysages et analyser leurs caractéristiques ainsi que les dynamiques et les pressions qui les modifient
- Formuler des objectifs de qualité paysagère
- Réaliser un plan d’actions servant d’outils notamment dans le cadre du futur PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) à 12 communes et dans les futurs projets d’infrastructures olympiques, d’espaces publics / privés ou de mobilité.
L’élaboration du Plan Paysage s’appuie entre autre sur une consultation et un partage de connaissances entre les élus, la population et autres usagers du territoire.
Depuis quelques années, l’urbanisation s’est ralentie. La ville n’est plus « nouvelle » et les dernières lois, en urbanisme notamment, obligent une consommation foncière frugale.
Ainsi, les fronts bâtis et les paysages se stabilisent. Toutefois, la constitution de cette nouvelle agglomération sur un territoire géographique riche de plusieurs paysages et d’un bassin de vie pluriel amène à s’interroger sur une identité du territoire partagée par l’ensemble de ses acteurs.
Les douze communes de SQY appartiennent aux cinq unités paysagères recensées dans l’Atlas du Paysage des Yvelines :
- Vallées et plateaux de Chevreuse
- Plateau de Saint-Quentin-en-Yvelines
- Vallée de la Bièvre
- Plaine de Versailles
- Plaine de Neauphle
Pour aller plus loin :
http://www.atlas-paysages-yvelines.fr/
Les enjeux du Plan Paysage de SQY
- Utiliser le paysage comme plus-value dans la conception de la ville
- Avoir des éléments de langage partagés dans le marketing territorial de SQY
- Etre innovant dans l’utilisation d’outil de consultation citoyenne via une plate-forme participative.
- Travailler sur une identité territoriale commune où les différences de chaque commune sont mises en valeur
Si pendant longtemps, la politique de SQY a été d’urbaniser, depuis une décennie, les projets d’aménagement tendent à s’inscrire dans le respect des paysages environnants. Pour autant, l’aménagement paysager ne doit plus être considéré uniquement comme un « décor » des projets mais bien comme une réponse à l’attente de qualité de vie, de santé et d’adaptation au changement climatique.
Aussi, il apparaît nécessaire de formaliser les pratiques, de les coordonner et de les faire évoluer grâce à un Plan Paysage et à son volet « plan d’actions ». Il apparaît aussi essentiel sur un nouveau territoire comme le nôtre de forger, grâce à l’étude paysagère des différentes entités géographiques, une identité partagée et commune, mais en tenant compte des particularités de chacune des communes.
De plus, le territoire de SQY s’apprête à recevoir quatre épreuves olympiques lors des JO de 2024.
L’objectif de cette réflexion est également d’enrichir les projets d’aménagement des sites olympiques et notamment de la colline d’Élancourt point culminant de l’Île-de-France et de l’Île-de-Loisirs, réservoir de biodiversité. Ces éléments devront permettre à l’aménageur de ces sites de mettre en valeur ces paysages qui serviront d’écrins à ces épreuves, tout en préservant les vues sur le grand paysage.
Le paysage est une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations.