Nuisibles, nous les signaler !
Vous êtes témoins de nuisibles ou de tout autre invasifs ? Vous pouvez-vous nous les signaler pour que nous fassions le nécessaire dans les meilleurs délais.
Faire votre demande de signalementAvec le retour des beaux jours, les invasifs sont passés à l’attaque un peu partout sur le territoire dans les parcs, les jardins, les bassins et les forêts. Phénomène naturel ou conséquence visible du réchauffement climatique, les espèces invasives sont considérées comme une des principales causes de disparition de la biodiversité. Perturbant les milieux naturels de Saint-Quentin-en-Yvelines, la Direction Environnement et Paysage (DEP) de l’agglomération apporte une attention toute particulière à leur non-prolifération et met en place des moyens de lutte ad-hoc pour organiser la résistance.
La balsamine et la jussie
La balsamine et la jussie font partie de ces espèces invasives que la DEP a dans le collimateur. Même si elles ne se voient pas forcément au premier coup d’œil, elles ont tôt fait de proliférer et d’envahir l’espace au détriment des espèces locales.
Les équipes de SQY étaient de retour le jeudi 7 juin 2018 sur les berges du bassin de la Cranne à Plaisir pour organiser la riposte. « Pour lutter contre ces deux espèces, il n’y a pas le choix. Il faut y aller à la main pour aller chercher la plante et son bulbe », explique Erwan Gouriou, responsable de secteur, pour qui le recours aux phytosanitaires est quant à lui « totalement exclu puisque l’agglomération s’est engagée de longue date dans le zéro-phyto ». Dans ces conditions, pas d’autre alternative qu’un regard aguerri pour repérer les espèces invasives et de l’huile de coude pour les déloger. 3 m3 de balsamine et un conteneur de 30 litres de jussie ont ainsi été arrachés en une journée rien que sur le bassin de la Cranne.
La pyrale du buis
La pyrale du buis, introduite en Europe dans les années 2000, est rapidement devenue une espèce invasive de Premier Ordre. Cette chenille dont l’imago est un papillon nocturne se repait des feuilles de buis pour n’en laisser que des silhouettes décharnées et squelettiques. Dès le mois d’avril dernier, SQY a commencé à riposter en traitant les buis du parc Paul-et-Virginie à Guyancourt. Un insecticide biologique et naturel à base de bacille de Thuringe a été vaporisé sur les massifs afin de s’attaquer aux chenilles tandis que des pièges à phéromones étaient disséminés afin de capturer les papillons.
Ces traitements ont fait leurs preuves mais doivent s’étaler dans le temps car la pyrale peut avoir jusqu’à quatre générations annuelles, ce qui nous oblige à maintenir l’effort tout au long de l’année…
La processionnaire du chêne
La processionnaire du chêne a fait son apparition récemment sur notre territoire à la faveur du réchauffement climatique. Terriblement urticante, cette chenille peut même représenter une menace mortelle pour nos animaux de compagnie en cas d’ingestion.
Elles établissent leur base sur la hauteur des arbres en tissant des nids pouvant atteindre une taille d’un mètre. Elles les quittent le printemps venu, se déplaçant en procession le long des troncs (d’où leur nom) et en libérant leurs poils extrêmement volatiles et urticants. En état d’alerte, les équipes de SQY recensent actuellement les sites.
Autres nuisibles : rat, oie bernache du Canada, sanglier
Trois espèces, le rat, l’oie bernache du Canada et le sanglier, font l’objet de l’attention de SQY pour limiter leur prolifération (campagne de dératisation) ou pour équiper le territoire d’équipements adéquats et visant à limiter leurs nuisances (clôtures forestières, passage anti-sanglier, panneaux de sensibilisation…). Des battues peuvent être aussi envisagées si les populations deviennent trop nombreuses et donc dangereuses pour la sécurité.